Le 24 Septembre, les 1ère STMG se sont retrouvés à la Friche de l’Escalette pour leur journée d’intégration.
Mmes BREARD, ROJAS, GHIO et Mrs BONGIOVANNNI, HARVIE, LEVY et AHR les attendaient sur site.
Ce site a été choisi dans une démarche RSE et de sensibilisation à la bio diversité.
Ainsi, les élèves ont pu y découvrir le lieu sous un autre : un paradis toxique !
En effet, même si de la côte de
La Pointe Rouge à
Callelongue s’étend un des plus beaux sites de la ville, il est fortement pollué mais très prisé en été pour les baignades.
Peu de personnes savent que c’est la zone la plus polluée de Marseille !
Les élèves ont été sensibilisés à ce paradoxe.
Les professeurs ont pu dresser un rapide historique du site de cette friche industrielle.
Créées à la révolution industrielle, les friches ont été très souvent laissées telles quelles, à l’abandon depuis des décennies. Depuis peu un collectif semble reprendre celle de l’Escalette pour en faire un tiers lieu.
Elle a donné l’occasion aux professeurs d’évoquer quelques points de droit.
Les entreprises y ont disparu depuis longtemps.
Et il a fallu plus de 20 ans de procédure pour obtenir la dépollution du lieu (entreprises et l’Etat se sont « renvoyés la balle » concernant leur responsabilité).
Les 1 STMG ont pu voir les débuts du chantier de dépollution à la calanque de
Saména.
Mis à contribution ensuite, les jeunes ont récolté jusqu’à 13kg de déchets, dont des pièces improbables : pot d’échappement, chaussures, portière de voiture…et des centaines de mégots.. en à peine 15mn, sur une zone de moins de 100m2,
Après la pause déjeuner, une bénévole est venue évoquer comment réduire notre impact environnemental en gérant mieux achats, déchets, par le recyclage notamment.
La journée s’est terminée par quelques activités ludiques: foot, pétanque, mikado géant, volley.
Les challenges de ramassage des déchets du matin et les 3 équipes gagnantes des tournois ont été récompensées par des places de cinéma.
Merci aux professeurs pour cette sensibilisation active à la nature et à Mme BREARD pour son témoignage.
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